Любовь как таинство трактуя… Lamour declaine comme le mystere… - страница 9

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Интервал


Он мог, при желании, вспышкой одной
сейчас же исправить, спасти положенье,
кратчайший маршрут проложив по прямой,
минуя ночных переулков сплетенья.
Но он опоздал… Хотя знал наперёд
что глаз не спускают с его подопечной.
Что выход на сцену – в ближайший черёд.
Что в юности каждый бывает беспечным.

«Ce serait une erreur. Sans doute pas à moi…»

Ce serait une erreur. Sans doute pas à moi.
Et dans une autre pièce abonnée du cothurne
le destin détachait des ténèbres ce soir
bien fait pour Boulgakov, pour sa ville nocturne.
Un autre maître ici paraissait destiné
à croiser par hasard sa gente Marguerite.
Mais la page, quelqu’un lentement l’a tournée,
de main autoritaire et sans souci des suites.
Celui-là faisait foi à nos sens, notre tact.
Quelque chose pourtant déréglait l’aventure
des minutes – défaut? mouvement inexact?
plus rien du convenu en première lecture.
Mais il savait que tout allait à contre-voie.
Que l’ombre des maisons s’abîmait dans le doute.
Que s’égarer ici ne nous coûterait pas,
quoique l’option ne fût la plus sensée de toutes.
Il pouvait à loisir, en battant son briquet,
remettre sur le cap et sauver la gageure,
nous traçant au plus bref le très-juste trajet
à l’écart du lacis des ruelles obscures.
Le temps lui a manqué… Bien qu’il sût dès avant
que partout les regards convergent sur la belle.
Que son entrée en scène a lieu incessamment.
Qu’en nos jeunes années, légère est la cervelle.

«Ты дерзкой красотой своею…»

Ты дерзкой красотой своею
стремительно, как шквал воды,
обрушишь мир, не сожалея,
с Олимпа гордой высоты…
Зачем?! – чтоб у твоих причалов
садилось солнце – как маяк! —
в горящем небе, и сжималось,
призывный подавая знак.
И чтобы руки на штурвале
вели корабль (там гордый флаг)
к твоим объятиям сначала,
лишь позже – к звёздам…
Только так!

«De toute ta beauté impertinente…»

De toute ta beauté impertinente,
tu envoies le monde rouler
comme tornade
et sans regret,
du haut de ton Olympe sur la pente.
A quelles fins?
Pour que sur tes ports
le soleil s’abîme
dans un ciel embrasé —
un phare!
et se meure en lançant des appels au renfort.
Oui,
pour que les mains de l’homme de barre
guident le galion
(à grand pavois fièrement annoncé)
dans tes bras pour commencer,
après quoi seulement, les étoiles…
Pas d’autre solution.

Восход

Рассвет взволнованно листал
воспоминания, как тени,