B. La barque s'est dirigée vers le navire. – Лодка направилась к кораблю.
C. Les gens de l'équipage lui ont demandé s'il était pilote. – Люди из экипажа спросили, не лоцман ли он.
D. Il est monté à bord avec son fils. – Он поднялся на борт вместе с сыном.
E. Ils ont donné à boire et à manger au pilote. – Они дали лоцману попить и поесть.
F. Le pilote a demandé son fils, mais les gens du navire ont déclaré qu'ils allaient le garder, et le vaisseau s'est éloigné à toutes voiles. – Лоцман попросил своего сына, но люди с корабля объявили, что приберегут его для себя, и судно удалилось на всех парусах.
2. Lisez.
Il y avait autrefois un vieux pilote retraité qui habitait Boulogne avec sa femme et son jeune fils.
Comme sa retraite n’était pas des plus grosses, il acheta une petite barque dans laquelle il allait tous les jours pêcher. Quand il faisait beau, le petit garçon qui avait sept ou huit ans priait souvent son père de l’emmener avec lui en mer ; mais le vieux marin ne voulait pas parce qu’il n’avait que cet enfant. Celui-ci, qui grillait d’envie d’aller se promener sur mer, se cacha un jour parmi les cordages et les voiles, et quand le bateau fut un peu éloigné du port, il sortit de sa retraite en disant d’un air joyeux :
– Ah ! papa ; me voici pourtant à la pêche avec vous.
Comme le bateau arrivait sur les parages où se trouvait le poisson, le vieux pilote aperçut un navire qui arborait pavillon pour demander quelqu’un pour l’entrer dans le port. La barque se dirigea vers le navire, et quand elle fut auprès, les gens de l’équipage lui demandèrent s’il était pilote :
– Je l’ai été, dit-il ; je suis maintenant en retraite, mais je puis vous conduire.
Il monta à bord avec son fils. Le vaisseau venait du royaume de Naz, et d’après les ordres du roi de ce pays il devait ramener un jeune Français pour l’élever et lui faire ensuite épouser la fille du roi.
Quand ceux qui étaient chargés de cette mission virent le fils du pilote, qui était un bel enfant à la mine éveillée et intelligente, ils se dirent : « Voici notre affaire ; il est inutile d’aller plus loin. »
Ils donnèrent à boire et à manger au pilote, puis lui dirent qu’il pouvait descendre dans sa barque, et qu’on n’avait plus besoin de lui. Quand il fut dans son bateau, il demanda son fils, mais les gens du navire déclarèrent qu’ils allaient le garder, et le vaisseau s’éloigna à toutes voiles, laissant le malheureux père se désoler de la perte de son unique enfant.