Jean des Merveilles. Contes de terre et de mer. Книга для чтения на французском языке. - страница 3

Шрифт
Интервал


B. Elle l'a (envoyer) à l'école quand il était en âge d'y aller. – Она отправила его в школу, когда пришло время туда пойти.

C. La grand-mère lui a (donner) quatre sous pour acheter ce qui lui plairait. – Бабушка дала ему четыре су, чтобы купить то, что ему понравится.

D. Le garçon a (aider) la vieille à se relever. – Мальчик помог старушке подняться.

E. Il a (continuer) sa route avec les autres. – Он продолжил путь с другими.

2. Lisez.

Il était une fois un petit garçon qui n’avait plus ni père ni mère, rien que sa vieille grand’mère. Elle n’était pas bien riche, mais elle l’éleva tout de même de son mieux. Elle l’envoya à l’école quand il fut en âge d’y aller ; il y apprenait tout ce qu’il voulait, car il avait bonne volonté ; c’était le modèle de la classe, et il écrivait aussi bien que son maître.

Un jour qu’il y avait une assemblée dans un bourg des environs, sa grand’mère lui dit d’y aller se divertir avec les autres, et elle lui donna des pièces de deux sous pour acheter ce qui lui plairait.

Il se mit en route avec ses camarades ; à un moment où il s’était un peu éloigné des autres, ils virent sur le bord du chemin une pauvre vieille bonne femme qui était assise sur la banquette et avait l’air d’une chercheuse de pain ; mais, au lieu d’avoir pitié d’elle, les petits garçons se mirent à l’appeler sorcière et à lui jeter de la boue, si bien que la vieille ne savait où se fourrer.

En accourant pour rejoindre les autres, Jean vit ce qu’ils faisaient.

– N’avez-vous pas honte, s’écria-t-il, de jeter de la boue à une personne qui ne vous dit rien ? Laissez-la tranquille, ou vous aurez affaire à moi.

Il aida la vieille à se relever et lui dit :

– Ils vous ont fait mal, pauvre vieille grand’mère ?

– Oui, répondit-elle ; toi, tu es meilleur qu’eux, tu seras récompensé et eux punis.

Le voilà qui continue sa route avec les autres ; en arrivant à l’assemblée, ils rencontrèrent une marchande de fruits et ils lui achetèrent des noix qu’ils se mirent à manger. Jean en ouvrit une avec son couteau, et quand il eut tiré ce qu’il y avait dans la coque, il la jeta.

– Que fais-tu ? dit la marchande ; tu jettes ta coque de noix ?

– Oui, répondit-il ; j’ai mangé ce qu’il y avait dedans et elle n’est plus bonne à rien.

– Ramasse-la, dit la marchande, tu pourras lui commander ce que tu voudras, quand même ce serait d’être invisible.