L’homme essayait toujours de faciliter son travail.
Les premiers outils étaient des silex grossièrement taillés, plus tard c’étaient des outils en pierre, en os , en bois et puis en métal. A l’époque ces outils primitifs étaient déjà remarquables. Plus tard apparaissent les machines simples.
Un homme seul ne peut pas soulever directement une pierre pesant une tonne, mais il peut le faire avec un levier. Les Anciens connaissaient déjà les principales machines simples, qui sont le levier, le treuil, le plan incliné et la roue.
Sur les monuments égyptiens on trouve des dessins et des basreliefs représentant ces machines. De toutes celles-ci, la plus utile est certainement la roue. Ce précieux engin qu’on appelle la roue nous semble le banal. Mais les premiers hommes n’avaient pas de chariot à roue à leur disposition.
Ils devaient traîner sur le sol les fardeaux trop lourds. Le frottement sur le sol nécessite une dépense d’énergie considérable, et on eut l’idée d’obtenir un déplacement avec moins de peine en utilisant des troncs d’arbres bien ronds: c’est l’idée du rouleau qui engendra ensuite la roue. Le rouleau remplace un frottement de glissement par un frottement de roulement qui est beaucoup plus faible.
Puis on eut l’idée de mettre une roue horizontale, et de s’en servir pour façonner de l’argile et d’obtenir ainsi des poteries. Ainsi est né le tour du potier, ancêtre de tous les tours.
Parmi les machines productrices il n’y avaient que les machines à puiser l’eau et les machines à irriguer. Les progrès furent très lents dans les machines manufacturières en tant qu’on dut se contenter pour les mouvoir de la force de l’homme ou des animaux.