(p.ex on étudie les moyens d’exprimer l’interrogation: l’inversion, l’intonation, les mots interrogatifs. On tient compte des moyens des autres niveaux: lexical, phonétique).
D’après le but de l’étude on oppose: la grammaire normative à la grammaire théorique.
L’histoire de la grammaire normative est très liée à l’idée de fixer un état de langue. Ainsi, la grammaire de Vaugelas (Remarques sur la Langue française), qui paraît en 1647, vise−t−elle, en s’appuyant sur le parler de «la plus saine partie de la cour», à offrir une norme aux bourgeois arrivant de province à la cour. Ainsi s’institue une tradition de grammaire normative (on dit aussi prescriptive), qui édicte ce qui doit être dit. La justification sociale de la norme (usage de la classe socialement dominante) est généralement dissimulée derrière une argumentation reposant sur l’histoire de la langue, la logique ou l’étymologie et visant à donner la préférence à une forme sur les autres. À partir du XIX>e siècle, la domination de la norme été remise en cause par les recherches linguistiques, qui montrent en particulier le rôle des formes populaires et des patois dans l’évolution de la langue nationale.
La grammaire théorique cherche à éxpliquer ces règles, à en donner la description cohérante et une analyse approfondie de tout le système.
La grammaire déscriptive à la grammaire prescriptive.
On donne le nom de grammaire descriptive à un type particulier supposant la plus grande neutralité possible de la part du grammairien, qui se contentera de «décrire» les faits qu’il observe (se borne à décrire le système grammatical sans émettre spécialement de jugement). L’expression s’oppose donc essentiellement à celle de grammaire normative (ou prescriptive), qui sous−entend la reconnaissance et l’exposé de normes sociales et, donc, qu’il existe un «bon usage» dans la société (porte des jugements sur la possibilité de telles ou telles tournures).
Par opposition à cette attitude, une grammaire descriptive tiendra compte de tous les usages, même de ceux qui sont culturellement dépréciés, et, en particulier, elle tiendra compte de la langue parlée, alors que la plupart des grammaires prescriptives sont fondées sur la langue écrite. Cette expression se distingue également de celle de