Fenêtre ouverte – sur le monde!
Là-bas,
l’averse surprend le jardin,
le pointillé bleu de la foudre
transperce la nuit en moins d’un.
Là-bas,
ce sont les grandes eaux! La danse
des ombres, des branches. Le crash…
Le quai inondé prend sa chance,
cette pluie folle, il la recrache.
Là-bas,
piste d’un soir pour jeux nautiques,
discothèque des jouvenceaux,
tournoi des feuillées extatiques
dans le déluge, les ruisseaux.
Là-bas,
la nuit éructe des cascades,
elle baigne dans l’or des éclairs;
roulant des toits en cataracte,
l’eau rebondit à grands jets clairs.
Là-bas,
la haie mouillée des réverbères
remue ses jaunes lumignons,
ils auraient aimé, tant qu’à faire,
pour la fiesta d’autres lampions.