Любовь как таинство трактуя… Lamour declaine comme le mystere… - страница 7

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Интервал


…L’aube léopard tacheté
se glisse à pas de loup et saute;
l’y pousse? la curiosité:
tant d’eau, ces arbres qui barbotent.
C’est là qu’en attardé fêtard,
claque un dernier coup de tonnerre,
il croule au loin, revient, repart,
et le mur d’eau fait marche arrière —
glas flamboyant du point du jour
à l’unisson de cet exode…
Tu dormais en paix, mon amour,
dans le jardin tombaient des cordes.

Оттепель

К проталинам заря
спешит ещё впотьмах,
поля в снегах…
но бредят мартом рощи.
В прищуре глаз твоих
и на твоих устах
весну, как простынь,
небосвод полощет.

Bientôt le dégel

L’aube court s’allumer
dans de premières flaches.
Les champs restent en neige,
mais rêve à mars le bois.
Dans le pli de tes yeux
et les ris de ta bouche,
printemps rince le ciel
comme on rince ses draps.

К берегу

Зелёными ливнями хлынет весна.
Меня захлестнёт этих чувств половодье.
И я захлебнусь…
Я не чувствую дна.
Как всадник, плыву я, теряя поводья.

Regagner le rivage

Le printemps fuserait en verdissantes pluies,
me ferait suffoquer l’émotion à la crue.
Ce serait la noyade…
Je n’ai plus pied ici —
nager comme écuyer; oui, à rênes perdues.

«Мы снова тонули, как роща в закате!..»

Мы снова тонули, как роща в закате!
Как шмель золотой, ударяясь в стекло.
В объятьях тонули – и в нашем охвате,
расплавившись, небо сквозь ветки текло.

«Nous étions deux, et nous plongions…»

Nous étions deux, et nous plongions,
comme les bois dans le couchant!
Comme un bourdon heurtant la vitre!
Nous étions deux, et dans nos yeux absents
le ciel à travers branches et surgeons
coulait, métal liquide.

«Я создаю тебя из снов…»

Я создаю тебя из снов…
и пронесу в воспоминаньях,
как потрясение основ
в виду событий чрезвычайных.
Я создаю тебя из дней,
когда в весеннем ликованье
они насыщенней, полней
садов цветущих мирозданья.
Я расстаюсь с тобой без слов —
застынешь словно изваянье…
Твой дом запустевает вновь —
как повод ближним к состраданью.

«Car je te crées avec du rêve…»

Car je te crées avec du rêve…
Et dans mon souvenir, je veux que tu demeures
comme séisme après la trêve,
ou quelque autre force majeure.
Je te crées avec les jours qui vont,
ces jours en fête printanière
qui plus denses, plus pleins nous sont
que les jardins en beauté de la terre.
Je te quitte sans un mot superflu —
pour moi, tu resteras ce marbre…
Ton toit retourne au silence entendu,
de quoi nourrir des proches la palabre.