Théophile Gautier. Omphale. Книга для чтения на французском языке - страница 3

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pierre f – камень

ridé – морщинистый, сморщенный

gercé – потрескавшийся

lèpre m – проказа, язва, пятно

rongé – съеденный, обгрызенный, обглоданный

salpêtre m – селитра, плесень

avoir l'air – иметь вид

précoce – ранний, преждевременный

usé – износившийся, поношенный

sale – грязный

débauche f – разгул, распущенность, излишество, расточительность

inspirer – внушать

respect m – уважение

laid – страшный, некрасивый

misérable – жалкий, убогий, нищий

devoir – быть должным

durer – длиться, продолжаться

loger – поселить, устроить жить

Texte et devoirs

1. Trouvez les mots donnés dans les phrases suivantes.

Жить, выходить на, бульвар, беседка, насекомое, водоём, образовывать, сад, в состоянии полного разрушения, жалкий, съеденный плесенью, поселить.

1. Mon oncle habitait une petite maison. 2. Les fenêtres de son logis donnaient d'un côté sur une triste rue et de l'autre sur un boulevard. 3. Entre le boulevard et sa maison il y avait quelques vieilles charmilles rongées d'insectes. 4. Quelques pauvres fleurs, une cloaque et les allées où les herbes avaient fait irruption, sans oublier un bassin où flottaient deux poissons rouges, formaient ce que mon oncle appelait son jardin. 5. À ce jardin, en état de dégradation complète, mon oncle avait donné le nom de Délices. 6. Dans ce jardin il y avait encore un pavillon ou plutôt une pauvre ruine d'hier, ruine de plâtre et non de pierre, toute rongée de salpêtre. 7. C'était dans ce pavillon que mon oncle m'avait logé.

2. Lisez le texte et dites si la maison ci-dessous ressemble bien à la maison de l'oncle du héros.



Mon oncle, le chevalier de ***, habitait une petite maison donnant d’un côté sur la triste rue des Tournelles et de l’autre sur le triste boulevard Saint-Antoine. Entre le boulevard et le corps du logis, quelques vieilles charmilles, dévorées d’insectes et de mousse, étiraient piteusement leurs bras décharnés au fond d’une espèce de cloaque encaissé par de noires et hautes murailles. Quelques pauvres fleurs étiolées penchaient languissamment la tête comme des jeunes filles poitrinaires, attendant qu’un rayon de soleil vînt sécher leurs feuilles à moitié pourries. Les herbes avaient fait irruption dans les allées, qu’on avait peine à reconnaître, tant il y avait longtemps que le râteau ne s’y était promené. Un ou deux poissons rouges flottaient plutôt qu’ils ne nageaient dans un bassin couvert de lentilles d’eau et de plantes de marais.