1. Trois amis visitaient l'année dernière ____ archéologique en Italie, à Naples. 2. Ils se sont répandus dans ____ où étaient exposés les différents objets antiques exhumés ____ de Pompeï et d’Herculanum. 3. Quand l'un d'eux trouvait un objet ____, il appelait ses compagnons au grand scandale des Anglais taciturnes et des bourgeois ____ occupés à feuilleter leur livret. 4. Mais le plus jeune des trois paraissait ne pas ____ ses camarades, absorbé dans ____ profonde. 5. Ce qu'il examinait avec tant ____, c'était un morceau de cendre ____ coagulée portant une empreinte creuse. 6. C'était ____ refroidie autour du corps d'une femme. 7. ____ du volcan a conservé grâce au caprice de la nature son contour charmant. 8. Voyant que leur ami Octavien ____ dans sa contemplation, Max et Fabio sont revenus vers lui. 9. Max l' a touché à ____ et lui a remarqué qu'ils manqueraient ____ du chemin de fer s'il restait des heures entières devant chaque vitrine. 10. Fabio a jeté sur Octavien un coup d'œil ____, son ami admirait l'empreinte trouvée dans la maison d’Arrius Diomèdes. 11. Octavien a rougi ____, a pris la main de Max et les amis sont sortis du musée. 12. Ils ont pris un corricolo et sont allés au galop à ____ du chemin de fer.
2. Lisez, soyez prêt à répondre aux questions.
1. Quel pays et quelle ville visitaient trois amis ?
2. Que peut-on voir dans le musée archéologique de Naples ?
3. Pourquoi les bourgeois au musée étaient-ils mécontents ?
4. Pourquoi Octavien ne réagissait-il pas aux exclamations de ses camarades ?
6. Comment était le corricolo qu'ils ont pris pour aller à la station du chemin de fer ?
Trois jeunes gens, trois amis qui avaient fait ensemble le voyage d’Italie, visitaient l’année dernière le musée des Studj, à Naples, où l’on a réuni les différents objets antiques exhumés des fouilles de Pompeï et d’Herculanum.
Ils s’étaient répandus à travers les salles et regardaient les mosaïques, les bronzes, les fresques détachés des murs de la ville morte, selon que leur caprice les éparpillait, et quand l’un d’eux avait fait une rencontre curieuse, il appelait ses compagnons avec des cris de joie, au grand scandale des Anglais taciturnes et des bourgeois posés occupés à feuilleter leur livret.
Mais le plus jeune des trois, arrêté devant une vitrine, paraissait ne pas entendre les exclamations de ses camarades, absorbé qu’il était dans une contemplation profonde. Ce qu’il examinait avec tant d’attention, c’était un morceau de cendre noire coagulée portant une empreinte creuse : on eût dit un fragment de moule de statue, brisé par la fonte ; l’œil exercé d’un artiste y eût aisément reconnu la coupe d’un sein admirable et d’un flanc aussi pur de style que celui d’une statue grecque. L’on sait, et le moindre guide du voyageur vous l’indique, que cette lave, refroidie autour du corps d’une femme, en a gardé le contour charmant. Grâce au caprice de l’éruption qui a détruit quatre villes, cette noble forme, tombée en poussière depuis deux mille ans bientôt, est parvenue jusqu’à nous ; la rondeur d’une gorge a traversé les siècles lorsque tant d’empires disparus n’ont pas laissé de trace ! Ce cachet de beauté, posé par le hasard sur la scorie d’un volcan, ne s’est pas effacé.