La Houle du Châtelet. Contes de terre et de mer. Книга для чтения на французском языке. - страница 3

Шрифт
Интервал


A . Il y avait une fois (un laboureur/une labeur) qui s'appelait Marc Bourdais.

B. Selon l'usage de son pays, il avait (le nom/le surnom) et on l'appelait dans son village le bonhomme Maraud.

C. Le domestique touchait (les cheveux/les chevaux).

D. Le son de trompe semblait (prévenir/venir) de dessous terre.

E. Puis il s'est remis à la besogne, et son maître et lui-même (ont continué/ ont terminé) à charruer leur sillon commencé.

2. Apprenez par cœur.

Semettreà : se mettre à la besogne – приниматься за дело, se mettre à manger – начать есть; continuerà/de : continuer à labourer la terre, mais continuer le sillon commencé – продолжать возделывать землю, но продолжить начатую борозду; commencerà/de, commencerpar : commencer à boire, commencer par boire – начать пить, начать с питья.

3. Lisez et placez bien des images.

Il y avait une fois à Saint-Cast un laboureur qui s’appelait Marc Bourdais ; mais, suivant l’usage du pays, il avait une signorie, et on le nommait communément le bonhomme Maraud. Un jour qu’il était à charruer auprès de la pointe du Châtelet, il entendit corner, et le son de la trompe semblait venir de dessous terre.

Il dit à son domestique qui touchait les chevaux :

– Entends-tu, gars ?

– Oui, répondit-il, c’est le corne des fées.

– Crie-leur de nous apporter une gâche de pain.



Le domestique s’arrêta, et cria de toute sa force, mais bien gentiment :

– Apportez-nous, s’il vous plaît, une gâche.

Puis il se remit à la besogne, et son maître et lui continuèrent leur sillon commencé ; quand ils l’eurent achevé, ils trouvèrent au bout un beau pain enveloppé dans une serviette bien blanche :

– En mangerons-je, de la gâche aux fées ? demanda le bonhomme Maraud.

– Oui, répondit le domestique, elle est trop belle pour ne pas lui faire honneur en la goûtant.

– Commence par l’entamer, toi, dit Maraud ; je ne veux pas en manger le premier.

Ils coupèrent chacun une tranche dans le pain des fées qui était tout beurré, et bon comme un gâteau ; ils le trouvèrent à leur goût, puis ils eurent soif, et crièrent :

– Apportez-nous maintenant à boire, s’il vous plaît.

Aussitôt voilà un pot de cidre et un verre qui se présentent devant eux :

– Ma foi, dit le bonhomme, nous avons goûté à la gâche, et elle était bien bonne ; m’est avis que le cidre ne nous fera point de mal.