L'oiseau bleu. Contes de terre et de mer. Книга для чтения на французском языке. - страница 3

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b) Les enfants de la fermière veulent un petit oiseau bleu ; ils prient leur mère de l'attraper et de l'apporter à la maison ; les enfants prennent soin de l'oiseau ; ils trouvent des oeufs jaunes dans la cage de leur oiseau.

2. Rappelons-nous.

Les temps des verbes :

Elle vivait (она жила) – l'imparfait – прошедшее незаконченное.

J'ai vu (я увидела) – le passé composé – прошедшее законченное.

Je tâcherai (я постараюсь) – le futur simple – простое будущее.

Elle retorna (она вернулась) – le passé simple – простое прошедшее (время книжной речи), употребляется вместо passé composé – прошедшего законченного.

Ce ne sont point (это вовсе не) – le présent – настоящее время.

3. Lisez.

Au temps des contes d’autrefois, vivait une fermière qui était veuve et avait trois enfants, deux garçons et une fille.

Tous les mercredis elle se mettait en route pour aller porter au marché le beurre de ses vaches, et elle prenait le chemin de la ville qui traversait une forêt. Un jour elle vit un joli petit oiseau bleu, qui voletait de branche en branche autour d’elle et se laissait aussi facilement approcher que s’il avait été apprivoisé : toutes les fois qu’elle passait, il se présentait à elle et elle finit par en parler à ses enfants.

– J’ai encore vu aujourd’hui le petit oiseau bleu : il est si mignon que le bouvreuil et le chardonneret sembleraient laids auprès de lui.

– Tu aurais dû le prendre et nous l’apporter, s’écrièrent les enfants : nous serions bien contents de l’avoir, et nous aurions grand soin de lui.

– Si je le vois encore, je tâcherai de l’attraper, puisque vous en avez si grande envie.

Quand elle retourna au marché, elle revit l’oiseau bleu, et en repassant par la forêt après avoir vendu son beurre, elle l’aperçut de nouveau. Elle s’approcha de lui, et il se laissa prendre sans même essayer de s’enfuir.

Lorsque les enfants virent le petit oiseau, ils sautèrent de joie, et c’était à qui le caresserait ; ils le mirent dans une jolie cage, et chacun se faisait un plaisir de le soigner.

Tous les matins ils trouvaient dans la cage un œuf jaune, qui était si brillant qu’on avait peine à le regarder quand le soleil frappait dessus. La veuve ramassa les œufs, et quand elle en eut une douzaine, elle les porta à un marchand d’œufs en lui proposant de les acheter.